Le rap de LauCarré dégage quelque chose. Quelque chose de l'ordre de la promesse, de l'avenir. L'heure est venue de travailler plus encore. Saisir sa chance et ne plus la lâcher. Découvert par Bigflo & Oli, LauCarré n’a pas fini de faire parler de lui.
Le rap de LauCarré dégage quelque chose. Quelque chose de l'ordre de la promesse, de l'avenir. L'heure est venue de travailler plus encore. Saisir sa chance et ne plus la lâcher. Découvert par Bigflo & Oli, LauCarré n’a pas fini de faire parler de lui.
LauCarré. Lire: L Au Carré. L pour Loïc son prénom et pour Lasne son nom de famille qu’il met Au Carré. Nanterre. Suresnes. 19 ans.
Quand il parle de sa musique, en l'occurrence le rap, ses yeux soudain s'illuminent. Et ses mots s'emballent. Il en est. Ce mélange de flow, de beats et de boucles, il vient de loin, de son enfance. A peine collégien, Loïc s'essaye à ses premiers textes, après s'être d'abord fait la voix en reprenant les titres de ses icônes d'alors : Sexion d'Assaut.
Il est curieux, gourmand, ouvert, c'est absolument saisissant au moment de le rencontrer. Il ne s'interdit rien à l'heure de la (ré)création. Si plusieurs centaines de milliers d'internautes ont déjà pu découvrir ses vidéos où il rappe en défiant l'asphyxie et l’apesanteur depuis sa chambre, - la trilogie impeccable Carrépisode-, LauCarré est capable d'explorer d'autres territoires, d'autres formes. Il serait idiot de le limiter à sa vitesse lumière. Loïc apprend son art, il le teste, il se teste.
L'adolescence de LauCarré se partage entre études studieuses et pratique assidue du rap. Loïc obtient son bac ES et intègre, un BTS, "c'est surtout pour rassurer ma maman" confesse-t-il tendrement. En parallèle, il développe son rap. Personnel, habité, qui plonge dans les entrailles de ce qu'il est et de ce qu'il voit et ressent. Un rap avec le sens du détail, avec une formidable capacité à raconter des histoires d'aujourd'hui, entre sourire en coin, mélancolie aérienne, souvenirs brûlants, freestyle et (ego)trip uppercut.
Flashback: Loïc et ses amis ne lâchent plus leur micro. À l'heure où ses camarades scolaires préfèrent s'oublier dans la virtualité ludique, lui insiste, s'exerce, et avance, inexorablement. Il appartient alors à la CBR (Cité Briques Rouges), un groupe local formé uniquement de potes. À cet âge-là, bien sûr, on ne pense pas à "faire carrière dans le rap", non. Mais Loïc sent quand même qu'il a touché quelque chose d'important, qui peut l'emmener loin s'il y met tout son coeur et ses tripes. Et puis, un jour, le destin s'en mêle.
Pour que l'histoire soit belle, il faut toujours que le destin y mette un peu du sien... Loïc a pris l'habitude de partir en colonie de vacances. Il y rencontre d'autres gars. Il rappe et on lui demande de rapper encore. On l'encourage, on lui demande d'en faire une autre, et une autre... Il sympathise. Il élargit le cercle. Un pote toulousain de colonie l'appelle un soir: "Mec, j'suis en soirée, y'a Oli. J'peux lui faire écouter un de tes freestyle?". Oli écoute. Oli valide. Oli le contacte via Instagram. Les choses s'accélèrent. On ne séduit pas Bigflo & Oli comme ça. C'est bien que le rap de LauCarré dégage quelque chose. Quelque chose de l'ordre de la promesse. De l'avenir.
L'heure est venue de travailler plus encore. Saisir sa chance et ne plus la lâcher. Premiers concerts. LauCarré remporte un concours. Radar. Créé pour dénicher des talents de demain et leur offrir quelques dates en France. Et puis, LauCarré se voit proposer d'ouvrir pour Bigflo & Oli sur leur tournée. Il monte même sur scène avec eux pour performer un de ses titres. Des milliers de personnes le découvrent. Ce n'est plus un rêve mais une réalité qui s'incarne ici. Une nouvelle étape cruciale. En attendant les autres, toutes les autres. Loïc écrit toujours. Sans cesse. Il n'est pas sans munition et c'est encore un euphémisme. Il apprend le piano.
Soucieux d’explorer des thèmes plus personnels et profonds, LauCarré offre à ses auditeurs une expérience musicale authentique et intime à travers son EP « Merci la vie pour les douleurs » à l’été 2024.